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  • Photo du rédacteurMarjorie Béchard

Siem Reap


Mon arrivée à Siem Reap au Cambodge depuis Singapour, se passe fort aisément. J'avais mon visa électronique en poche, ce qui sauve du temps précieux une fois à l'aéroport. C'est un tuk tuk qui vient me chercher, gracieuseté (inclusion devrais-je plutôt dire) de mon hôtel. Déjà, comme c'est mon premier tuk tuk à vie, je ressens un certain dépaysement et cela me fait sourire. La route de l'aéroport à l'hôtel est plutôt rurale et assez cahoteuse. Ça brasse. Sur la route... je vois des vaches blanchâtres, d'une maigreur parfois extrême. Des kiosques de cuisine de rue. Des rizières. Des commerces locaux. Des habitations... rudimentaires. La lumière est belle, le soleil se couchera sous peu. La petite rue de mon hébergement n'est pas asphaltée et si vous pensez qu'il y a des nids de poule à Montréal, ici, c'est bien pire... Bref. Ma première impression est bonne. Mon hôtel est très correct, mais c'est le personnel qui en fait tout le charme. Aux petits soins, les employés sont très jeunes, souriants et gentils. L'anglais est parfois limité, mais nous nous comprenons tout de même. La nuit est tombée lorsque je suis prête à sortir (à 18h, il fait déjà nuit en Asie du sud-est). Forte de mon expérience à Bali, je me dis que je vais aller explorer les environs et me trouver un restaurant local sympathique. Erreur. D'emblée, je prends la mauvaise direction et je me retrouve vite un peu perdue. Il y a de la circulation, pas vraiment de trottoir, c'est très pauvre, les gens ne sont pas souriants et avenants comme à Bali, mais pas du tout. Je ne vois pas vraiment de restaurants... ou si peu et je n'oserais pas trop m'y aventurer. C'est mal éclairé. Je vois un petit hôtel et demande mon chemin, mais les employés ne parlent pas anglais... bref, ils finissent par comprendre que je suis perdue et me remettent dans la bonne direction. Mais je retourne à l'hôtel illico, je ne me sens pas confortable du tout. C'est là que je prendrai mon repas et ma première bière cambodgienne (la Angkor) ce soir. Quand on voyage seul, il vaut toujours mieux s'écouter. Il ne m'est jamais rien arrivé de malencontreux en voyage car peu importe où je vais, j'arrive à toujours avoir l'air en confiance et de savoir où je m'en vais. Mais là... pas sûre que j'avais l'air si confiante que ça! Morale de cette histoire, les endroits nouveaux dans des pays très loin de notre culture, je vais les découvrir, pour une première approche, à la clarté. Et le lendemain, je réaliserai que finalement... ce n'est pas si mal. C'est touristique Siem Reap et c'est animé, je n'étais juste (vraiment pas) dans la bonne direction.


Les temples d'Angkor


Le lendemain matin, au programme, une première journée de visite des temples d'Angkor. Le site comporte en fait des centaines de temples, dont le plus connu est Angkor Wat, le plus grand temple au monde, à ce qu'on me dit. L'accès pour trois jours au site coûte 62$US. En fait ici, au Cambodge, pratiquement tous les prix sont en dollars américains - je m'étais donc procuré de cette devise en liquide, en bonne quantité, avant de quitter Singapour, car rappelons nous que je n'ai plus de carte de crédit pour encore plusieurs jours... Il faut ensuite payer le tuk tuk et si on le souhaite, le guide privé pour visiter les temples avec nous. Certains font quelques temples à vélo, mais je dois dire qu'il fait très chaud, il faut être motivé. On ne peut vraiment se déplacer à pied, puisque le site à est l'extérieur de la ville complètement et que les distances sur le site même sont assez importantes.


Normalement, je réserve moi-même mes activités mais sans carte de crédit, j'ai fait confiance à mon hôtel pour planifier le tout. Cela m'a certainement coûté plus cher que si j'avais tout déniché moi-même, mais ma guide s'est avérée vraiment excellente. J'ai remarqué que la plupart des gens font les visites uniquement avec un tuk tuk, sans guide. Selon moi, avoir un guide ajoute énormément à l'expérience. Peu de panneaux se retrouvent sur le site pour des explications... donc seul, on voit de belles choses, parfois des ruines, parfois des monuments mieux restaurés et préservés, mais on ne comprend pas vraiment (on peut toujours acheter un livre mais tant qu'à acheter un livre... pourquoi ne pas se payer plutôt un vrai guide, c'est plus intéressant). On commence par le grand tour d'Angkor, soit des temples moins connus et plus éloignés du grand Angkor Wat. Il faut parfois monter des escaliers assez abrupts mais malgré mon vertige, tout va bien, je prends mon temps - nous visitons je crois 6 sites différentes. J'ai un coup de coeur pour un temple tout petit, mais auquel on accède par une longue passerelle au-dessus d'un lac. C'est fort joli. La guide me parle non seulement des temples, mais également de sa vie, de la vie au Cambodge et même de politique (j'y reviendrai plus tard dans mon billet sur Phnom Penh). Elle est jeune (29 ans) mais elle me raconte qu'elle n'est pas mariée et qu'ici à cet âge là, ce n'est pas normal... elle est rendue une vieille fille sur une tablette poussiéreuse! Ouf. Si jeune. Elle va à l'université, parle anglais, est indépendante. Apparemment, les hommes ici n'aiment pas ça, les femmes indépendantes. Moi je l'encourage à continuer et lui dis qu'elle doit être très fière de son accomplissement. Seulement 10% des guides au Cambodge sont des femmes. En effet, nous n'en rencontrerons que deux autres sur nos deux journées de visite. Nous avons entamé notre journée à 8h et vers les 14h je suis de retour à mon hébergement. Six heures de visite, c'est amplement suffisant avec la chaleur.



Le lendemain, nous entreprenons le petit tour d'Angkor, soit le fameux Angkor Wat, mais aussi, notamment, le temple que l'on aperçoit dans le film Tomb Raider. Cette fois, c'est vers 5h du matin que cela commence, afin de voir le soleil se lever sur Angkor Wat. C'est très beau mais... ça aurait pu être mieux, car les conditions ne sont pas optimales pour le lever du soleil, il y a tout juste un peu trop de nuages - si on souhaite voir le lever du soleil, il faut savoir que le hasard joue pour beaucoup... j'aurais également pu ne rien voir du tout, donc je me considère somme toute très chanceuse. Je dois admettre aussi qu'il y a beaucoup de monde. Il est possible d'admirer le tout en montgolfière, mais tôt ce matin là, je n'en vois aucune, les conditions ne doivent donc pas être favorables. Après six bonnes heures de visites de différents temples, c'est assez pour moi. Je suis fatiguée et j'ai chaud. J'ai besoin de repos et pour être bien franche, ce n'est pas l'activité que j'ai préféré depuis le début de mon voyage... je suis très heureuse d'avoir eu la chance de visiter ce site exceptionnel, unique au monde et très apprécié de tous les visiteurs. Je conserve les coordonnées de ma guide, qui a été agréable, informative et souriante pendant ces deux journées. Nous garderons certainement contact.



La ville de Siem Reap (ou quoi faire entre les visites des temples)


Siem Reap ne serait certainement pas aussi populaire si ce n'était d'Angkor. Depuis quelques années, son offre touristique a explosé. Selon moi... probablement pour le pire. La plupart des touristes se retrouvent en soirée sur "Pub Street" qui porte bien son nom car la plupart des établissements servent de la bière... parfois à très bas prix (à partir de 0,50$ pour une bière en fut). À ce prix-là, on me dit que même pour les locaux, ce n'est pas cher. Certains vont donc à Siem Reap malheureusement pour... boire - et non pour la culture. Et il y a apparemment de la prostitution (je n'ai rien vu de mes yeux toutefois). Dans ce coin de la ville se trouve également un marché où on retrouve quelques étals de nourriture, mais surtout beaucoup de kiosques de souvenirs. On nous harcèle pour faire des achats et à la sortie, ce sont les tuk tuk qui nous harcèlent pour que nous retournions à l'hôtel avec eux. Ouf. Ça en devient parfois un peu étourdissant. En sortant un tout petit peu à l'écart, il y a moyen de trouver de quoi bien manger avec un peu plus de tranquillité. Une balade en bordure de la rivière en soirée est agréable, les ponts sont illuminés. Il faut prendre garde en traversant les rues... le truc est de traverser en marchant toujours du même pas, sans paniquer, sans arrêter ni courir (le truc n'est pas de moi, je l'ai appris avant de partir!) et en général, cela fonctionne très bien. Les gens klaxonnent tout le temps mais on apprend à les ignorer. Ils ne font que signaler leur présence.


Pour une pause café, au Cambodge, je recommande la (petite) chaîne Brown Coffee. Cela a été fondé par des cambodgiens - je ferais un parallèle avec Starbucks, mais l'endroit est plus joli et le café... vraiment meilleur - le wifi y est excellent on peut donc s'y installer pour travailler. J'y suis allée deux fois à Siem Reap et la deuxième fois, les employés me reconnaissaient et étaient déjà contents que je revienne. C'est ce qu'on appelle le sens du service à la clientèle!


À Siem Reap même, il y a quelques musées (modestes), un joli parc, un palais, un petit site dédié à la mémoire du génocide, une pagode colorée... on peut demander à un tuk tuk de nous faire faire le tour de tout cela pour peu cher. Est-ce qu'on va à Siem Reap uniquement dans le but de voir tout cela? À mon avis, non, mais à vous d'en juger.



Un peu plus à l'écart se trouve un musée de la guerre, à ciel ouvert. On y retrouve des machineries de guerre, principalement. On peut manipuler des grenades et de vieux fusils rouillés. Je n'y ai pas touché... mais j'ai vu des jeunes filles prendre des selfies et rire avec les armes en main mais personnellement, je ne trouve pas ça drôle du tout. Je passe tout de même un assez long moment là-bas. Il y a beaucoup à lire, mais il faut être patient. Les panneaux sont en fait des pages dactylographiées au traitement de texte et tout simplement imprimées et apposées un peu partout. C'est fastidieux, c'est écrit petit et les photos ne sont pas en très bon état. Mais on apprend. Il est difficile de juger le musée sur son entretien, je peux très bien m'imaginer que le musée n'obtient pas un financement considérable (voire inexistant peut-être). Cela me permet de mieux comprendre l'histoire du pays et de moins juger certaines personnes qui sont très bêtes, même rudes (ceci dit, la plupart des gens sont vraiment gentils je veux bien me faire comprendre). Avec ce que ce peuple a vécu, on ne sait pas ce que les gens qu'on croise ont pu vivre dans leur passé. Ce peut avoir été des choses atroces... Ce n'est qu'un prélude à tout ce que j'approfondirai à Phnom Penh.


Par ailleurs, pour un bon film qui aide à comprendre l'histoire du Cambodge, je recommande fortement "First they killed my father", réalisé par Angelina Jolie. Il m'avait été recommandé par des amies et par ma guide d'Angkor. Je l'ai regardé en soirée après ma visite du musée. J'ai pleuré presque tout le long (attention donc aux coeurs sensibles, comme le mien). Lors de sa sortie, les cambodgiens ont pu voir le film gratuitement à plusieurs endroits au pays.


Village flottant de Kompong Phluk


Si vous avez un peu de temps additionnel, vous pouvez faire une excursion d'une demie journée afin de visiter un village flottant, ce que j'ai fait bien sûr. J'ai pris un tour de groupe en minibus (j'avais déjà dépensé beaucoup pour Angkor) mais... si vous avez la chance, prenez plutôt un tuk tuk et un guide privé si vous le souhaitez (sinon, vous pouvez simplement prendre un tuk tuk et réserver votre propre bateau sans guide, c'est possible). Avec le tour de groupe, l'accompagnateur (je n'appellerai pas cela un guide car les informations reçues en cours de route furent assez sommaires) a commencé notre aventure en expliquant qu'il travaillait 24 heures par jour en cumulant deux emplois et qu'il faisait environ 90$US par mois, qu'il a un enfant qu'il ne voit jamais et toute une litanie destinée au final à nous demander, d'emblée, des pourboires. Je ne sais pas si je dois croire cela... quand je vois les employés de mon hôtel me dire le matin qu'ils sont sortis dans les bars la veille avec leurs amis, qu'ils étudient et qu'ils ont un scooter (le tout impliquant donc un minimum de salaire pour ce type d'emploi...). Il m'a redemandé à maintes reprises si j'allais lui donner du pourboire. Assez dérangeant. Je lui en ai donné quand même à la fin (pas assez visiblement) car je n'ai pas eu de merci et m'a dit qu'il pourrait acheter des bonbons avec cela. Enfin.


Cependant, c'est vraiment déroutant de voir le village. C'est très pauvre, mais en même temps, c'est joli de voir ces maisons colorées émerger de l'eau. C'est troublant de voir les gens habiter là. Ils ont l'électricité, c'est déjà cela... mais quand je vois des enfants de l'âge de mes nièces se baigner et s'amuser dans l'eau brune pleine de déchets, ça me fait mal au coeur. Mais ils rient et s'amusent. Un bateau nous amène à travers tout cela. Il y a un petit arrêt dans un pagode et encore une fois, on nous harcèle pour faire des achats. Les gens vivent principalement de la pêche, évidemment. Ils n'ont pratiquement rien mais je présume qu'ils mangent à leur faim, personne me m'apparaît être en déficit de poids. Et pour visiter cela... vaut mieux y aller en saison des pluies (ce l'est encore en octobre). En saison sèche, l'eau baisse et l'eau se retire tranquillement. Au point même à certains endroits, de pouvoir ressortir les scooters.



Un peu plus loin, autre arrêt. Cette fois, nous avons l'option de faire un tour de barque - c'est en fait une embarcation très rudimentaire, en supplément. Le montant n'est pas clair, c'est 5$US mais on nous recommande de donner 10$US pour aider les gens - un couple de polonais était près de moi et c'est le monsieur (vraiment gentil) qui m'a accompagnée pour payer les 5$US (et non 10$US). Sérieusement, je me demande qui empoche tout ça. L'accompagnateur? La communauté? Quelques individus plus fortunés? C'est notre accompagnateur qui prend l'argent et je ne vois pas ce qu'il fait avec, il n'y a pas de billetterie. Il y a beaucoup de touristes donc techniquement cela permettrait aux gens de vivre un peu mieux? Mais notre accompagnateur insiste bien sûr pour dire que les gens n'ont du travail que six mois par années, soit pendant la saison des pluies - pour cette partie, j'imagine que c'est vrai par contre.


Celle qui mène la fameuse barque est une jeune fille... j'estime son âge à quinze ans tout au plus. Au début, tout va bien, même si je suis un peu stressée. Il y a beaucoup de vagues et on se promène à travers quelques maisons, puis à travers les mangroves, nous parlons même un peu (quelques mots, je comprends qu'elle va à l'école et apprend l'anglais). À un certain moment elle rejoint une autre barque. On oblige carrément les touristes à acheter de la nourriture pour la "driver". Du type 5$US pour un paquet de craquelins qui en coûte 0,50$ au dépanneur. Je suis ferme et je refuse. Je donne 2$US, ils sont fâchés et la "driver" ne reçoit presque rien à manger (on s'entend... ils doivent faire rouler les stocks entre les clients, je ne pense pas que la jeune fille se nourrisse de craquelins). Ensuite, la jeune fille m'amène à l'écart des autres. Il y a beaucoup de vagues et elle n'arrête pas de me demander du pourboire! Je lui souris et lui dis qu'elle en aura, avec plaisir, à la fin. Quand je lui dis ça, elle sourit et répond que je suis belle... et elle recommence encore et encore son manège en me pointant l'eau en me disant "5 meters deep"! Vraiment... une fois retournés plus près des autres barques, silence radio. Je comprends immédiatement qu'elle n'a pas le droit de faire ça. Mais au final... je lui ai donné son pourboire quand même (en fait avant même d'embarquer j'avais préparer quelque chose car je trouvais que la situation de ces jeunes filles n'était pas très enviable), au cas où cela serve vraiment à quelque chose. Pour ce qui est de cette activité - je ne regrette pas du tout de l'avoir fait, c'est une expérience à vivre et même je la recommande, pour les sentiments entremêlés que cela procure. J'étais très troublée. Difficile de démêler le vrai du faux, la vrai misère de la mise en scène. En faisant des choses comme cela, on réalise à quel point nous sommes privilégiés.



À la fin, on retourne sur notre embarcation d'origine pour voir le coucher du soleil sur le lac Tonle Sap, le plus grand du Cambodge. C'est magnifique mais les vagues sont très fortes, on ne reste pas là bien longtemps. Et sur le bateau... nous sommes loin des normes nord-américaines. Il n'y a pas assez de gilets de sauvetage pour tous les passagers - cela ne m'a pas inquiétée toutefois, disons que je fais confiance à la vie en général.



De retour à l'hôtel, je suis épuisée! Une employée très amicale me dit... "you look so tired, are you ok?" - oui je suis ok. Mais ouf. Honnêtement, j'ai le goût d'un verre de vin et de me changer les idées. Ce soir-là, je découvre un restaurant français et je ne me sens pas coupable de ne pas manger la cuisine locale, pour une fois. On me sert de la vrai bonne baguette (à ma grande surprise - et je dévore le panier au complet)... et je choisis une salade avec du canard et un oeuf poché. Miam. Avec du vin bien entendu. En plus, le vin est moins cher qu'à Montréal, ce qui m'étonne. Le propriétaire est français et est très affable avec les clients. Je ne recommanderai pas le restaurant car malheureusement, en sortant je l'ai entendu engueuler une serveuse comme du poisson pourri devant tout le monde. Alors... voilà, cela fait mal digérer!


Pour s'amuser un peu - le cirque Phare


Ce cirque provient de la ville cambodgienne de Battambang (si je retourne au Cambodge il est certain que j'ajouterai cette étape sur mon éventuel parcours d'ailleurs), mais des représentations ont également lieu tous les jours, à Siem Reap. Je ne serais pas allée si ce n'avait été conseillé par ma guide des temples d'Angkor. Je ne suis pas adepte de cirque, mais elle a insisté. Ce fut une expérience extrêmement positive, j'ai adoré! Les artistes sont jeunes et dynamiques. On s'entend, ce n'est pas le cirque du soleil ou l'une des troupes montréalaises que l'on connaît comme les 7 doigts de la main... Mais ces jeunes ont travaillé vraiment fort pour arriver à un tel résultat et des musiciens sont également sur scène. Les artistes sont entraînés dans une école de cirque destinée aux jeunes défavorisés donc d'emblée, je trouve cela génial. L'histoire se passe dans un bar. On voit les jeux de séduction... dont plusieurs sont à caractère homosexuel de façon très explicite - je n'en revenais pas - ce n'est pas très ouvert disons dans ce coin-là du monde - cela m'a vraiment fait sourire. Aussi, on voit les employés du bar voler des choses à leurs clients un peu éméchés, puis tenter d'obtenir de l'argent pour leur remettre les items volatilisés... beau clin d'oeil à la corruption (j'ai lu pendant mon séjour que le Cambodge faisait partie de la liste non glorieuse des pays les plus corrompus mondialement). Bref, j'ai adoré. Ça donne une image positive et moderne du Cambodge. Ceci dit... j'ai vu quelques enfants dans la salle mais... sur les billets c'est bien écrit que cela s'adresse aux douze ans et plus. Je suis d'accord. Ceci dit, de nouveaux spectacles sont montés de temps à autres donc dans quelques mois peut-être qu'autre chose de complètement différent sera à l'affiche, plus familial.


J'avais demandé à mon hôtel une suggestion pour voir un spectacle de danse traditionnelle (apsara). Ils avaient réservé pour moi et je ne suis pas allée - j'avais d'emblée des doutes avec le prix trop peu cher de 12$US... J'ai vérifié sur le web et effectivement, quand j'ai vu l'endroit en question aux longues tables pouvant accueillir des centaines de personnes et le buffet offert pendant le spectacle (qui n'a pas l'air très appétissant), je me suis dit qu'oh non je n'irais pas là toute seule dans le tumulte. Et à la réception de mon hôtel, de surcroît, on me dit ce jour-là que les grands groupes de chinois y vont souvent. Je n'ai rien contre les chinois mais contre les groupes immenses et la mauvaise nourriture, oui. Donc si vous désirez voir un spectacle de danse à Siem Reap, vérifiez comme il faut l'endroit où c'est présenté et méfiez-vous d'un prix trop bas. Bref, l'apsara sera pour une prochaine fois... dans la capitale, Phnom Penh, qui sera mon prochain arrêt.


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