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  • Photo du rédacteurMarjorie Béchard

Road trip en Afrique australe: Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe et Botswana (2e partie/2)

Dernière mise à jour : 10 juin 2023

Zimbabwe


Entendons-nous, je n’ai pas visité le Zimbabwe à proprement dit. Nous n’y sommes allés que pour les chutes Victoria - un rêve de mon compagnon de voyage. Pour s’y rendre depuis la Namibie… ce fut tout un périple. La journée des frontières à traverser! On doit rouler quelques kilomètres à l’intérieur du Botswana, donc, 2 frontières à traverser à l’intérieur de quelques heures. Pour le Botswana, ça été. Pour le Zimbabwe… on comprend vite que nous sommes dans un autre monde. Un peu corrompu, disons-le. Apparemment, les papiers du véhicule ne sont pas conformes (selon le « passeur » à la frontière qui ne semble pas être un véritable agent frontalier, de par son habillement) et le tout implique que le guide passe de longues minutes hors de notre vue dans un local à justifier le tout (on s’entend, tout était en ordre, mais tout est prétexte à exercer un peu de pouvoir sur les gens et leur soutirer quelques dollars, telle est ma compréhension). Pendant ce temps, nous payons nos visas (en dollars US) et nous montrons aussi nos preuves électroniques de vaccination contre la Covid-19 (alors que cette exigence est levée à peu près partout dans le monde). Bref, il fait chaud, soleil et j’ai un peu chaud… de stress. Mais j’aime l’expérience. Une histoire à raconter. Et on finit par passer, bien sûr.


Nous avons une route relativement courte à faire pour nous rendre au Victoria Falls Hotel en fin de journée, un hôtel mythique près des chutes. Il y a aussi de très beaux lodges dans la région. Tout est très dispendieux, en dollars US. En effet, la monnaie locale est complètement effondrée et ne vaut rien (plusieurs millions permettent d’acheter un pain, par exemple). La population est très pauvre et le pays sort tout juste d’un régime dictatorial. On sent beaucoup de pression dans la rue pour faire des achats de toutes sortes d’objets de pacotille. J’évite. Le lieu est touristique et en conséquence il y a du monde (donc c’est relativement sécuritaire), mais disons que j’éviterais de sortir des sentiers battus sans guide.


À l’arrivée, il est déjà tard. Sur la route, nous avons croisé de nombreux éléphants, ceci ayant bien sûr nécessité quelques arrêts pour les observer et exprimer ma grande joie. L’hôtel sera le seul 5* de notre périple. Les jardins sont absolument magnifiques et l’architecture du bâtiment aussi. Le service est exceptionnel. Le soir, on va manger au resto d’un lodge à quelques kilomètres. Le lendemain sera toute une journée. Qui commencera… par un vol en hélicoptère au-dessus des chutes. Je savoure ma chance, car je ne me serais jamais payé ça. Je suis assise devant avec le pilote. Exceptionnel. Spectaculaire. Je suis sans mots. C’est la saison des pluies, alors les torrents d’eau sont intenses. Ensuite, visite à pied du parc des Chutes Victoria. On admire on y prend une bonne douche à certains endroits. Par moments, il fait beau, ensuite on se retrouve dans un rideau de pluie, c’est changeant et magnifique. Les points de vue sont nombreux, il y a une bonne marche à faire. Je ferai un achat à la sortie : les statues zimbabwéennes sont d’un style unique, en pierre, et au marché, un artisan tranquille (et non harcelant) en fabrique : je me procurerai un joli petit éléphant : il trône à une place de choix désormais dans mon bureau.




En fin de journée, un autre moment magique, une croisière sur le Zambèze au coucher du soleil – qui se rendra principalement du côté de la Zambie pour presque toute sa durée. Il y a plusieurs bateaux – je dois admettre que le nôtre est très beau (et chic). L’apéro et les bouchées sont inclus. On savoure le tout sur le pont, après la pluie, en observant… les hippopotames. Non mais. Je suis plus que ravie. Un crocodile aussi se repose sur les abords du fleuve. On peut voir des magnifiques hébergements et une végétation luxuriante sur les rives. C’est une journée inoubliable. Je ne serais probablement jamais allée à cet endroit si je n’y avais pas été invitée. La Namibie? Oui. Mais le Zimbabwe pour les Chutes Victoria, non – ce qui me fait apprécier encore plus.




Déjà le lendemain, il faut quitter. J’aurais bien profité de l’hôtel un jour de plus pour du repos. À ce stade-ci du voyage, je suis un peu fatiguée, je n’ai vraiment pas l’habitude d’un tel rythme (surtout sur une période aussi longue). Le guide, pour la route qui nous ramène au Botswana, décide d’un chemin que je vais qualifier… d’alternatif? Une vieille route (chemin disons) aux ornières profondes et où nous ne croiserons personne – mais, des lions y sont présents, rien de moins. Au bout de cette longue route (d’où à un certain moment j’ai craint de ne jamais sortir), se trouve un poste frontalier pour quitter le Zimbabwe. Les derniers voyageurs y sont passés… il y a près d’une semaine! Les agents sont donc très disponibles pour nous. Et ça se passe beaucoup mieux qu’à l’arrivée, ils sont sympathiques, eux. Quelques mètres plus tard, nouvelle entrée au Botswana (qui se passe très bien aussi). À savoir : il est possible de voir les chutes du côté de la Zambie. Nous ne l’avons pas fait par manque de temps, mais aussi car on nous a dit que c’était plus spectaculaire côté Zimbabwe. Mais. Le peu que j’ai vu de la Zambie m’a donné envie d’y aller : j’ajoute définitivement sur ma liste de voyages potentiels.


Botswana


D’emblée, je dois dire que la partie Botswana du voyage ne me ravira pas autant que la Namibie, mon grand coup de cœur. La saison des pluies n’aide pas et il ne fait pas particulièrement beau pendant notre passage. Contrairement à la Namibie, sur la route, le paysage est peu varié et surtout constitué de savane – donc c’est moins intéressant pour un road trip. Les averses très fortes compromettent même notre itinéraire. Par exemple, nous n’irons pas au Parc Chobe (reconnu pour les éléphants), car les contacts du guide lui mentionnent qu’il est dangereux d’y rester coincé. Mais. En arrivant, nous allons au camp Elephant Sand en lieu et place. Une grand marre d’eau se situe entre les tentes perchées en hauteur. Les éléphants, en soirée, s’y retrouvent par dizaines. Alors, je me gave les yeux. L’endroit est modeste, mais joli.








Mon endroit préféré au Botswana s’avère sans contredit être Makgadikgadi Pan (difficile à prononcer, mais on y arrive avec un peu de pratique). Nous logeons une nuit au Camp Kalahari. Après une légère confusion (car apparemment on n’a pas notre réservation et les employés sont même surpris que nous ayons réussi à nous rendre par nos propres moyens), nous allons à nos tentes respectives (très belles, meublées notamment avec des antiquités) – nous sommes les seuls voyageurs et il y a au moins une dizaine de personnes pour prendre soin de nous – c’est exceptionnel. L’endroit est parfait : c’est LA journée du voyage où j’ai la véritable impression d’être dans un safari exactement tel que je le rêvais dans ma tête. Prise en charge complète, toutes les activités, repas, boissons, etc. sont inclus. Que dire du personnel. Je suis éblouie. Des gens gentils, compétents, avec un bagage de connaissances impressionnant. Après le lunch (les repas se prennent à une table communale), un peu de temps libre. Je me rends à la piscine pour me reposer et j’y observe longuement un caméléon. Quel drôle d’animal. Il m’amuse grandement. Je m’assois avec un livre et apparaît ceci : un immense serpent en position d’attaque à quelques mètres! Ouf. Ma phobie numéro un. Je crie « snake » en restant perchée sur ma chaise les pieds en l’air et tout de suite arrive un gardien avec un bâton pour s’en débarrasser, accompagné de mon partenaire de voyage et d’une dame qui prend soin des voyageurs. Bref. L’efficacité me renverse. J’ai eu peur mais… je suis fière de moi, car je n’étais pas non plus en panique. Ceci dit, je me serais bien passé de ça! Je n’ai pas pu lire après cela.


Après le repos, c’est l’heure du safari. Le lieu est unique. Je crois que la beauté du Botswana réside dans une forme d’exclusivité : peu de voyageurs s’y rendent, donc les lieux sont très préservés. Nous voyons des zèbres par centaines (nous sommes près d’une période de migration). Des girafes. Des lions. Toutes sortes d’antilopes. Des oiseaux multicolores et originaux. Au coucher du soleil, on se rend à un endroit surprise sorti de nulle part pour l’apéro au coucher du soleil. Wow. Après le serpent, le gin & tonic avec l’alcool de la région n’est pas de refus. C’est sublime. Notre guide est tellement agréable et gentil. Je ne peux pas croire qu’on doit quitter dès le lendemain.




Mais : il reste du temps pour en profiter. On se lève avant le lever du soleil (on cogne à notre tente avec un plateau de café pour nous aider). Le but est… d’aller voir une colonie de suricates! J’adore ces petites bêtes. J’ai vu un reportage de la BBC quelques mois avant le voyage. Et que ne voit-on pas? La même colonie que dans le documentaire. Non mais. Je me pince. Ils sont si mignons et attachants. Il y a même un guide spécialisé sur place qui passe des heures avec eux chaque jour. On prend le petit-déjeuner près d’eux (oui, un repas-surprise se trouve dans le véhicule). Ensuite, nous visiterons les bushmen (une tribu traditionnelle composée de femmes, d’hommes et d’enfants). Bien sûr, il s’agit d’une reconstitution, car les gens ne vivent plus de cette façon. Cela demeure intéressant.



C’est avec regret qu’on quitte ensuite pour Maun. On y passera 3 nuits et l’endroit me déçoit – on ne va pas au Botswana pour découvrir les villes, je peux le concevoir. Nous obtenons un surclassement en « suite présidentielle » (que nous qualifierons de suite du président déchu, c’est vraiment très drôle – et très loin de ce qu’on peut imaginer d’une suite présidentielle). Mais en même temps, le timing est bon, mon compagnon doit enseigner à distance et tombe ensuite malade, donc il peut se reposer et j’en profite pour travailler avec un réseau décent.


Il y aura malgré tout un avant-midi inoubliable : un tour d’hélicoptère, cette fois dans l’Okavango Delta. Encore une fois, je savoure ma chance. Et cela vaut la peine (hors saison, les prix sont acceptables et je le recommande) – j’ai même préféré cela aux chutes Victoria. À nouveau, l’impression d’exclusivité doit jouer là-dedans. Les endroits sont inaccessibles en véhicule. On voit des troupeaux d’éléphants, des hippopotames à profusion, en plus de tous les autres animaux tels que zèbres, antilopes, girafes et j’en passe. Les voir tous jouer dans l’eau, c’est extraordinaire. Le pilote est sympathique (et mignon en plus). L’hélicoptère est entièrement ouvert, donc c’est le vide à nos côtés. Malgré mon vertige, j’adore. Je ne prends pas de photos toutefois, ce serait trop – le guide en prend pour moi et c’est parfait. C’est aussi la fois de ma vie où j’aurai le plus de mal à démêler mes cheveux après une activité!




Le prochain lieu est à proximité de Nxai Pan. À nouveau, on dort dans un lodge. C’est… de base. Je suis troublée à cet endroit. Aucun autre voyageur. Mais surtout, une épidémie de mille pattes. Des milliers, partout. On ne peut marcher sans en écraser. C’est horrible. Cela va avec ma phobie des serpents. Mais je survivrai (comme toujours), d’autant que ces bêtes ne mordent pas, elles. La visite de Nxai Pan est un peu longue (un détour dans le parc nous amènera un peu trop loin, avec un véhicule qui malgré les roues motrices, commence à être inapproprié). Mais. Au final, nous pourrons voir les fameux baobabs géants. C’est si beau et majestueux. On mange notre pique-nique à leurs pieds et on prend beaucoup de photos. Bonus: sur le chemin du retour, on rencontre tout plein d’éléphants. J’adore. La nuit, notre guide dit avoir entendu un léopard tout près. J’ai entendu aussi. Mais jamais je n’aurais pu deviner que c’était cela!



Et c’est parmi mes fameux mille-pattes que je me réveille le jour de mon anniversaire. Qu’à cela ne tienne, on quitte, et j’en suis fort aise. Un peu de route, et nous voilà à notre arrêt, un homestay tout neuf, quelques habitations entourant une piscine, un jardin très bien entretenu (et pas de mille-pattes). C’est joli, propre, parfait. Les propriétaires ont eu vent de la célébration et la dame a réussi à me trouver… un gâteau! En plein Botswana. Et son mari a cueilli des fleurs dans le jardin pour mettre un bouquet sur la table. Comme bien souvent, aucun choix de menu, mais on mange bien (de la viande, bien sûr) et l’ambiance est un peu festive – ici, ce sont surtout des travailleurs de passage qui viennent passer la nuit. Il pleut à torrents à l’heure du souper. On ne regrette pas d’avoir modifié notre itinéraire… ici, rester coincé quelque part peut vouloir dire patienter plus d’une journée avant d’avoir de l’aide. Cela demande préparation, patience et temps – et comme nous sommes en fin de voyage et non au début, le temps, nous ne l’avons plus. Ceci dit : si on fait un voyage organisé à l’avance, par une agence locale, les véhicules (et les guides) seront 100% adaptés et il n’y a aucun danger. Nous avons beau avoir quelqu’un avec nous, ce n’est pas un « local » à proprement dit, donc on reste modeste dans nos ambitions.



On poursuit la route… le voyage tire à sa fin et on n’est plus tellement en mode visite, mais bien en mode : on avance pour arrive à Johannesburg. L’arrêt s’avérera être possiblement le pire du voyage. Un lodge qui semble sur papier correct, mais qui dans les faits, je ne peux même pas qualifier de propre. Les installations sont vétustes et mal entretenues (la douche ne fonctionne même pas), on annonce qu’on peut y faire des safaris, mais ce n’est pas le cas. On a parfois eu des endroits un peu étranges où loger dans ce voyage, mais en général, c’était plus drôle qu’autre chose (et on en rit encore d’ailleurs) – mais là, je dois admettre qu’on ne rit pas trop. On s’installe donc… pour travailler. En attendant de pouvoir quitter le Botswana le lendemain. Avoir su, on aurait probablement poussé la route pour traverser la frontière ce jour-là. On apprend.


Et de retour en Afrique du Sud


Traverser en Afrique du Sud m’apparaît être une bouffée d’air frais. Je suis reconnaissante de retrouver un peu plus de vie. On se rend près de Cradle of Humankind. Un lodge est à nouveau au menu. Notre guide voulait se racheter du dernier hébergement et il réussit bien : on dort dans un très beau lodge (petit, chaleureux), les gens sont accueillants. Une vue sur des collines magnifiques. Et un surclassement dans la « honeymoon suite » : c’est oui. En soirée, on mange avec le gérant – le propriétaire et sa conjointe se joignent à nous pour l’apéro et le digestif. Ils sont d’une gentillesse incroyable et les discussions sont animées et intéressantes. On mange bien, on savoure le vin sud-africain (le propriétaire possède aussi un vignoble) et avant le dodo, j’ai même droit à un bain extérieur chauffé au moyen d’un petit foyer. Malgré la pluie et la température qui plonge rapidement, c’est très agréable. Un autre endroit où je resterais plus longtemps.



La visite du musée Cradle of Humankind (berceau de l’humanité) est vraiment intéressante. C’est là qu’on a découvert les squelettes des premiers « humains ». Le musée est interactif, une famille pourra y trouver son compte facilement. La visite n’est pas très longue. On se rend ensuite à Johannesburg. J’avais vu des images à la télévision. La réalité est pire que ce que j’avais vu. Le courant coupé à tout moment (prévu ou non). C’est une grande ville et c’est très chaotique (je connais le chaos et j’adore pour l’avoir vécu en Asie du Sud-Est, mais ici, c’est un niveau pour le moins surprenant). Beaucoup de pauvreté. Quelques semaines après le retour, j’entendrai à la radio de Radio-Canada des reportages d’Annick Béraud, dans la région pour parler de la crise de l’électricité (entre autres). Les impacts sur la population sont énormes. Imaginez opérer un commerce en l’absence de courant. Risquer de perdre à tout moment la nourriture de son restaurant. Essayez de faire un cours à distance sans wifi. Et j’en passe. Beaucoup de pauvreté, de gens dans la rue. Cela fait réfléchir. Les inégalités en Afrique du Sud sont les plus choquantes que j’ai pu voir de tous mes voyages. Des gens d’une extrême richesse dans des tours à condos ou des villas de luxe. À leurs pieds, il peut y avoir des bidonvilles à perte de vue. Le contraste est saisissant, choquant. Que dire de la criminalité. Un des pays avec le plus de meurtres au monde. Les crimes sont souvent impunis. Le gouvernement, corrompu. La journaliste mentionnait qu’elle ne se promenait pas seule. Je comprends, je ne l’aurais pas fait non plus. Même avec mes deux hommes-gardiens-amis proches, je suis toujours restée vigilante. La région de Cape Town m’avait parue beaucoup plus sécuritaire que celle de Joburg.



On loge à JoBurg. On y visitera le musée de l’Apartheid. Vraiment très intéressant et bien fait. Si on est intéressé et qu’on lit un peu tout, on peut y passer des heures – on y trouve des milliers de photos, des vidéos, etc. On comprend bien toute l’histoire de l’Apartheid, mais aussi de Nelson Mandela. J’en ressors, à nouveau, ébranlée. J’ai beaucoup de difficulté avec les inégalités, ici on est dans le summum de celles-ci – le seul endroit au monde qui m’a ébranlée plus que ça est le Cambodge, avec les Killing Fields et la Prison S-21. On visite aussi la Cour Suprême du pays (je suis juriste, d’où mon intérêt!), avec une galerie d’art tout juste à côté, ainsi que l’ancienne prison des femmes sous l’Apartheid (encore une fois, vraiment instructif, mais bouleversant). On ne visite pas Soweto – nous avons visité un township en Namibie, et il pleut tellement que nous avons privilégié les musées. On fait un souper d’adieu avec notre guide, puis on quitte pour un hôtel à proximité de l’aéroport pour quelques heures de repos avant le départ. Le retour, quoique long, se fera sans encombre, cette fois en passant par Francfort. Ci-bas, je dépose la carte de notre périple.



En bref


J’ai adoré ce voyage, qui m’a paru atypique et totalement hors de ce que j’ai l’habitude de faire. Je ne croyais pas avoir la chance de faire un safari de sitôt : et c’est arrivé. Pour les animaux, mes préférés ont définitivement été les éléphants (mes animaux favoris) et les girafes (si élégantes). Je sais que les gens vont en safari voir le fameux Big 5 : personnellement, ce n’était tellement pas mon objectif. Ceci dit, je les ai tous vus, sauf le léopard. J’ai aussi adoré les springboks, en troupeaux, avec leurs sauts si comiques.


Le choix d’itinéraire et le rythme n’étaient pas le mien, mais j’ai vraiment apprécié me laisser mener par la vague, pour une fois. Aussi, c’était un voyage très varié au niveau tant des activités que des paysages. Ne faire que du safari, je pense que ce n’est pas pour moi, mais un tel voyage si varié, ça, c’est un gros oui. Les déserts en Namibie resteront gravés dans ma tête pour toujours. Et pour un premier voyage en Afrique, j’ai trouvé l’expérience incroyable. Le rythme était un peu (trop) rapide par moments, mais c’était une chance unique, je ne voulais pas passer à côté. Quant à la durée (5 semaines), j’ai trouvé cela parfait. J’aime partir longtemps et je ne m’ennuie pas de chez moi.


Aussi, en étant en road trip, je crois que nous avons vu plusieurs endroits complètement inusités, où à peu près personne ne va. Nous étions en basse saison : pour la Namibie, c’était vraiment parfait. Pour le Botswana, nous avons été moins chanceux.


En vrac, quelques coups de cœur : Stellenbosch (les paysages des vignobles sont hallucinants), Swakopmund, Sossuvlei (désert), le Zambèze, Makgadikgadi Pan. Je recommande chaleureusement de visiter la Namibie. Pour un premier voyage en Afrique, c’est parfait. C’est plutôt facile, sécuritaire, les gens sont chaleureux, gentils et les activités, très variées. Le Bostwana serait plutôt, selon moi, une destination africaine à faire après avoir déjà visité d’autres pays offrant des safaris. Les prix sont plus élevés que la Namibie et il y a moins d’options pour les hébergements. Mon expérience est que c’est soit de base, soit cher et absolument exceptionnel. Par contre, je crois que le pays fait attention à son développement touristique, ce qui est très bien. Je passerais par une agence pour le Botswana : plusieurs hébergements et activités ne sont disponibles que de cette façon. Aussi, comme certains endroits sont difficiles (et même très difficiles) d’accès, vous passerez un voyage beaucoup plus agréable et reposant en ayant votre circuit préparé par un professionnel. La Namibie, quant à elle, peut se faire facilement soi-même, si on a moindrement l’habitude du voyage. Ceci dit, je n’irais pas seule : avec les grandes étendues de route à faire sans réseau cellulaire, notamment, il me paraît plus prudent d’être au moins deux.


Prochain périple? Je vous le donne en mille : je m’ennuie de l’Asie. Donc, je suis déjà à planifier un voyage de 5 semaines l’hiver prochain. Un mélange Thaïlande/Malaisie. Au menu : bouffe de rue, street art, un peu de plage/nature, découverte de nouvelles villes et cultures. Jusqu’à présent, de nouveau en solo, mais on verra bien!

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